Retour au temps des gladiateurs

Retour au temps des gladiateurs :

À l’invitation de la professeure de lettres classiques, les gladiateurs de la confrérie de la Corneille ont fait revivre l’art de la gladiature au collège Roger-Vercel de Dinan, vendredi 1er avril.

Fabrice Esnault, arbitre et animateur de la confrérie, était absolument intransigeant sur les règles régissant les combats de gladiateurs. Tout doit être conforme aux récits historiques. C’est en effet l’ADN de la fédération à laquelle appartient la confrérie de la Corneille, celle des Arts martiaux historiques européens.

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Une trentaine d’élèves a assisté vendredi, aux démonstrations de gladiateurs. Enfin de séance, des volontaires ont même pu expérimenter l’équipement du gladiateur et apprendre les gestes courants.

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Apprendre en s’amusant : le vocabulaire de la tenue du combattant, la réalité du statut de gladiateur (ils étaient l’équivalent de nos footballeurs stars de notre époque)… En deux heures, les élèves ont appris énormément, tant sur le plan historique que littéraire, souvent en contradiction avec des scènes de films célèbres. Chacun a acquis un nouveau lexique directement venu de l’Antiquité romaine : les provocators, le rétiaire, le mirmillon, le thrace, le valet d’arène, et aussi les esclaves provisoires. index 1 {JPEG} Les combats ne duraient que cinq minutes, la technique comptait plus que la force, les combattants s’entraînaient à seulement blesser leur adversaire et pas à le tuer.

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Un angle qui a été travaillé en classe de 4e où les élèves avaient préparé des débats autour de la question : Gladiateur, une chance ? La classe a réfléchi sur la différence entre tous les clichés et les démarches historiques, pour chercher des informations. C’est un mois de recherche qui s’est terminé par un débat, pour travailler l’argumentation et l’oral. » Les intervenants de l’association ont fait des démonstrations de combats et les élèves, munis de masques d’escrime, d’épées courtes et de boucliers, s’y sont essayés ensuite. « Une activité qui sort de l’ordinaire et qui remotive les élèves »,.

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